Si vous aimez le vélo vous allez adorer les Alpes Maritimes. Des paysages magnifiques, des cols de toutes difficultés, des pistes VTT...
Pour assister à des courses de vélo sur route ou vous comparer aux champions lisez : Paris - Nice. En 2020, les Alpes Maritimes hébergeront les deux premières étapes du Tour de France. Les plus courageux pourront faire le 5 juillet en quasi intégralité la 2ème étape du Tour sur des routes fermées, au moins en partie. Détails sur notre page consacrée au Tour.
Pour le vélo il existe deux cartes au 1/150.000 ou 1/100.000 qui couvrent quasiment tout le département (excepté le col de la Bonette, trop au Nord) : Michelin 115 et IGN 165. L'échelle est idéale si vous faites de la route. Vous pouvez les commander ici. Ne les utilisez pas pour le VTT. Il vaut mieux dans ce cas utiliser les cartes IGN au 1/25000 destinées aux randonneurs à pied. Vous les trouverez par le même lien.
Les Alpes Maritimes posent tout de même un gros problème aux cyclistes. Si vous voulez aller dans la vallée de la Tinée ou remonter le Var en vélo au delà de son confluent avec la Tinée, vous allez passer par les gorges de Chaudan qui sont pour l'essentiel à sens unique dans le sens montant. Le retour se fait par un sens unique également. La route passe dans deux tunnels puis suit le lit de la rivière. Hélas, à double voie et peu sinueuse elle incite les voitures, camions etc... à rouler très vite. C'est en particulier vrai à la descente, la montée empruntant le tracé plus sinueux des gorges. Sur près de 8km vous allez rouler avec des véhicules qui vont vous dépasser à toute vitesse et en vous frôlant pour couper les virages. C'est vraiment très dangereux et très désagréable. Le pire est que les alternatives supposent des détours **gigantesques** avec de forts dénivelés : retour vers la côte par Valdeblore et la Vésubie, ou alors par Puget Théniers, Ascrot, Toudon.
Etudiez bien vos itinéraires avant de partir dans ces deux directions.
Parmi les monuments consacrés au cyclisme dans le département, signalons la stelle à René Vietto. Ce coureur né à Cannes est célèbre pour avoir laissé sa roue à son leader Antonin Magne, lors du tour 1934 dans la descente de Puymorins. Vous avez certainement vu cette photo où il attend, assis sur un muret et en pleurs, la voiture qui le dépannera. Moins connu est le fait que ce sacrifice fut inutile. La roue ne s'adaptait pas bien au vélo de Magne et celui-ci dut à nouveau s'arrêter. C'est Speicher, le champion du Monde et l'un des plus grands descendeurs de l'histoire qui lui passa aussi sa roue qui cette fois s'adaptait parfaitement. Vietto et Speicher furent dépannés par la même voiture. Le lendemain, Magne eut encore un problème mécanique dans la descente du Portet d'Aspet. Vietto était devant. En l'apprenant il fit demi-tour, remonta le col qu'il venait de descendre et passa son vélo à Magne. Ces gestes ne furent pas inutiles : Antonin Magne gagna le Tour 1934.
Le monument au petit grimpeur Cannois se trouve au sommet du col de Braus, entre l'Escarène et Sospel.